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Lundi 2 mars
Le fait du jour
Au terme d'une séance hésitante, et après avoir connu vendredi dernier une des pires séances depuis le début de l'année, la Bourse de Paris a finalement fortement rebondi à l'ouverture +2%. L'indice CAC 40 a ensuite basculé dans le rouge en début d'après-midi pour finalement enregistrer une progression de +0,44%, à 5.333,52 points, dans un volume d'échanges très nourri de 8,1 milliards d'euros.
Impressionnant revirement à la Bourse de New York. L'espoir d'une intervention des banques centrales pousse à la hausse les indices. En clôture, le Dow Jones Industrial Average s'est envolé de 5,09%, à 26.703,32 points et l'indice S&P 500 termine en hausse de 4,60%.
Valeurs en vue
SES Global s'effondre en Bourse : -30% Le groupe est sanctionné après l'annonce d'une série de mauvaises nouvelles à la présentation de ses résultats annuels. L'opérateur de satellites a abaissé pour la deuxième fois ses objectifs financiers pour 2020 : il ne vise plus qu'un excdént brut d'exploitation (Ebitda) compris entre 1,15 et 1,21 milliard d'euros contre de 1,26 à 1,34 milliard auparavant. Pire, il a divisé par deux le montant du dividende à verser cette année, à 0,40 euro par action au titre de 2019. SES Global a également présenté un plan stratégique pour afin de se recentrer sur ses actvités les plus rentables.
Mardi 3 mars
Le fait du jour
La Bourse de Paris applaudit la décision de la Fed de baisser de 50 points de base ses taux directeurs afin d'atténuer l'impact du coronavirus sur l'économie mondiale. Après une journée mouvementée, l'indice CAC 40 a finalement clôturé en hausse (+1,12%) à 5.393,17 points dans un volume d'échanges de 7,5 milliards d'euros.
En revanche, Wall Street se montre sceptique quant à l'efficacité d'une mesure monétaire pour résoudre une crise dont les effets se font d'abord sentir dans l'économie réelle avec des interruptions dans la chaîne d'approvisionnement. A la clôture, l'indice Dow Jones a fini en baisse de 2,94% , cédant 785,91 points à 25.917,41. Le S&P 500 a perdu 86,86 points, soit 2,81%, à 3.003,37.003,04. Le Nasdaq Composite recule de son côté de 268,08 points (-2,99%) à 8.684,09 points.
Valeurs en vue
Le secteur bancaire - qui pâtit déjà de la faiblesse des taux d'intérêt - ne voit pas d'un très bon oeil les mesures annoncées par la Fed et redoute celles à venir de la BCE... Société Générale termine en queue du CAC 40 (-3,16% à 24,23 euros), Crédit Agricole perd 2,34% à 10,23 euros et BNP Paribas se replie de 1,48% à 42,81 euros.
Essilorluxottica affiche la plus forte hausse de l'indice CAC 40 (+4,89%) avant la présentation de ses résultats annuels vendredi.
Mercredi 4 mars
Le fait du jour
Nouvelle séance de hausse (+1,33%) : le CAC 40 a pris 71,72 points à 5.464,89 points, dans un volume d'échanges de 5,9 milliards d'euros.
La Bourse de New York est rassurée par la réponse budgétaire apportée au coronavirus (un projet de loi visant à débloquer en urgence 8,3 milliards de dollars). Les marchés accueillent également favorablement l'avance de Joe Biden sur Bernie Sanders aux primaires démocrates. A la clôture, l'indice Dow Jones regrimpe de 4,53% à 27.090 points, le S&P 500 reprend 4,22% à 3.130 points tandis que le Nasdaq regrimpe de 3,85% à 9.018 points.
Valeurs en vue
Soitec affiche la plus forte hausse de l'indice SBF 120 (+7,27% à 80,40 euros) après avoir confirmé ses prévisions de résultats 2020. Le spécialiste des substrats électroniques a par ailleurs indiqué que l'épidémie de coronavirus n'avait pas d'impact sur son activité à ce stade.
La compagnie aérienne Air France-KLM continue, elle, de traverser une zone de turbulences. (-4,13% à 6,22 euros). le groupe va permettre à ses clients de reporter ou d'annuler sans frais tous les voyages réservés avant le 31 mars 2020 et prévus entre le 3 mars et le 31 mai.
Jeudi 5 mars
Le fait du jour
Les indices continuent de fluctuer au gré des évolutions sur l'épidémie de coronavirus. La Bourse de Paris a d'abord hésité sur le marche à suivre avant de terminer la séance en repli de 1,90% à 5.361,10 points, dans un volume d'échanges élevé de 5,8 milliards d'euros. A Wall Street, le Dow Jones Industrial Average a chuté de 3,58% pour terminer à 26.121,28 points. Le Nasdaq a quant à lui plongé de 3,10% à 8.738,59 points. Le S&P 500 s'est replié de 3,39% à 3.023,94 points.
Valeurs en vue
Ce n'est plus une zone de turbulences c'est un trou d'air pour Air France-KLM : -11,25%. La compagnie aérienne est pénalisée par Citigroup qui abaisse son objectif de cours à 9 euros contre 11 euros.L'association internationale du transport aérien a commencé à chiffrer l'impact du coronavirus : de 63 à 113 milliards de dollars de pertes de revenus cette année pour les compagnies aériennes. Le titre recule de plus de 45% depuis le début de l'année.
Korian, le gestionnaire d'Ehpad et de cliniques spécialisées, affiche la plus forte hausse du SBF 120 (+2,92% à 40,82 euros l'action). Le groupe bénéficie d'un relèvement de recommandation de HSBC qui passe de "conserver" à "acheter" avec un objectif de cours relevé de 40 à 50 euros.
Vendredi 6 mars
Le fait du jour
Nouvelle séance difficile pour le CAC 40 dans la foulée de la contre-performance de Wall Street la veille. Une statistique vient pourtant rassurer les investisseurs. L'économie américaine reste solide avec des chiffres de l'emploi exceptionnels : 273.000 créations de postes en février, le même niveau qu'en janvier (un chiffre relevé par rapport à l'estimation initiale de 225.000). Un chiffre très supérieur aux attentes qui s'accompagne d'un taux de chômage au plancer, qui repasse de 3,6 à 3,5%. Mais rien à faire, le Dow Jones ouvrait la séance dans le rouge et affichait déjà un repli de plus de 3% après 16h. A la clôture, l'indice phare parisien cède 4,14% à 5.139,11 points.
Valeurs en vue
Nouveau bain de sang sur les valeurs parapétrolières. Dans le sillage d'un Brent qui s'échange désormais à 45 dollars le baril (contre 70 début janvier...), Vallourec cède plus de 10%, CGG n'est guère loin (-11,90) derrière malgré une perte réduite en 2019 et des déclarations rassurantes. Le parapétrolier a fait savoir que le nouveau coronavirus devrait avoir un impact limité sur son activité et que la croissance de son chiffre d'affaires devrait être de l'ordre de 5% en 2020.
Rien ne devrait endiguer la chute des cours pour le moment. Après deux jours de réunion, les membres de l'Opep et la Russie ne sont pas parvenus à trouver un accord à Vienne sur la réduction de la production pour stabiliser les prix.
SB LG (redaction@boursorama.fr)
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